Frustré par le mépris du gouvernement local pour un fleuve sacré, un homme déterminé restaure le dépotoir à sa beauté originelle.
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Sant Balbir Singh Seechewal en avait assez, en 2000 il a décidé qu’il était temps de nettoyer la rivière Kali Bein dans la région sacrée du quartier Hoshiarpur du Pendjab. Cette région avait été utilisée pendant des siècles comme un dépotoir pour les déchets. Les gouvernements locaux ne prêtaient aucune attention à la sacralité de cette voie navigable du Sikh.
La tentative de Seechewal de convaincre le gouvernement de mettre fin à tout déversement de déchets dans la rivière est tombée dans l’oreille d’un sourd, car ils ont refusé de faire toute loi qui serait en faveur de ses convictions. Il a répondu en convoquant la tradition sikh du service volontaire et gratuit, appelé “kar sewa”.
Il a commencé à nettoyer la rivière seul puis, Seechewal a réuni une petite équipe de recruteurs qui sont allés tendre la main à la population locale et expliquer la nécessité de nettoyer la rivière.
Cette technique a trouvé énormément de succès et la campagne pour sauver la rivière a commencé à générer des fonds pour l’équipement, attirer des volontaires et a impliquer plus de deux douzaines de villages dans la lutte pour sauver ce lieu sacré.
Ce ne fut pas un mince affaire pour tout dégager et construire des routes le long des bords de la rivière. Seechewal avait aussi lutté contre les gouvernements locaux avec le lancement d’une campagne de sensibilisation visant à saper les autorités et convaincre les villageois de disposer de leurs déchets ailleurs.
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Les efforts de Seechewal et de ses bénévoles ne sont pas passés inaperçus car le gouvernement a été contraint de reconnaître les effets de leurs actions. Un ordre provenant du gouvernement pour détourner l’eau d’un canal voisin a permis aux sources naturelles de se relancer, rajeunissant ainsi la rivière.
400 ans de négligence et de pollution sont à peine perceptibles aujourd’hui, grâce aux efforts d’un homme très dévoué et son refus d’obéir à ce qu’il savait être préjudiciable pour son environnement.
Mais les ambitions de Seechewal ne s’arrêtent pas là. Selon l’India Times, il s’est également impliqué dans la construction d’écoles, de centres techniques et de collèges universitaires. Il espère contribuer à l’éradication de la pauvreté, l’ignorance, la superstition, et les atrocités commises contre les femmes qui sont encore monnaie courante dans toute l’Inde. Seechewal a également établi des pépinières, consolidant ainsi son statut de militant pour l’environnement et la justice sociale.
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